jeudi 26 avril 2018

Histoire 36 pour Léa et Tom

Amour ! Amour !

Mamie Ding est assise sur la plage. Elle regarde l’océan. Elle est bien nostalgique ...

Mamie Ding rêve de serrer ses petits-enfants dans ses bras.

L’Océan Atlantique les sépare. Elle en Amérique et eux en France.

C’est peu et c’est beaucoup ! C’est très grand un océan !

Son coeur déborde d’amour qu’elle ne peut partager.

Elle effleure le sable et dessine des petits coeurs, quand ses doigts touchent un coquillage.

Pourquoi es-tu triste ? demande le coquillage.

J’aimerais envoyer tous mes mots d’amour à mes petits-enfants. Je ne sais pas voler, je ne peux pas traverser.

Le coquillage ne bouge plus. Il réfléchit.

Je sais ce qu'il faut faire. Prépare une bouteille avec tes mots doux. Attache un fil solide.

Mais pourquoi un fil ?

Fais ce que je te dis et n'oublie pas, sois là dans une heure.

La situation est étrange, Mamie Ding sourit. Elle court chercher une bouteille de limonade, des papiers de couleur, et elle écrit tous les mots d’amour qui débordent de son coeur.

Quand elle revient sur la plage, elle aperçoit le coquillage qui mène grand tapage. Le goéland est prêt pour le décollage. C’est lui qui débute le voyage. Il emportera la bouteille au-delà des vagues.

Il a rendez-vous avec une famille de dauphins qui prendra le relais.

Puis ce seront les requins qui fileront à fond de train.

La baleine les attendra au milieu de l’océan et fera un bout du chemin.

Le coquillage a besoin d’un bateau pour terminer le voyage et apporter le message à bon port en France. Et c’est un problème qui le tracasse, car le temps presse.

Mamie Ding connaît le Capitaine Étienne qui sillonne les mers sur un immense porte-containers.

La baleine le reconnaîtra, il a le plus beau sourire de tous les capitaines.

Tout est prêt, le goéland s’envole ! Les mots d’amour sont en route ...

Quand arriveront-ils ?? C’est un long voyage bien difficile...

mardi 24 avril 2018

Cap au Nord

Changement de cap !
Nous n'irons pas à La Nouvelle-Orléans.

Toutes les  informations concordent, la route n'est pas intéressante. 
Ces informations nous ont été données par Rick Sowash, par une cyclorandonneuse qui venait de la suivre et par d'autres, campeurs, cyclistes etc ... 
La décision n'a pas été facile. Nous avions déjà toutes les cartes et nous avions rêvé à ce parcours. Prendre le bus pour rejoindre La Nouvelle-Orléans était une affaire de 24 heures avec 3 transferts impossibles à réaliser avec des vélos emballés...

En plus, ce n'est pas facile de camper, quand les mises en garde se suivent et se ressemblent à chaque camping par la présence d'animaux dangereux, caïman et serpents.

Nous suivrons donc la côte Est des États Unis jusqu'à Richmond, en traversant Géorgie, Caroline du Sud et Caroline du Nord.

Une journée bien arrosée

Il avait plu toute la nuit. Nous avons pris le petit déjeuner debout sous la pluie et plié notre tente trempée.
Nous avons quitté Sainte Augustine en tenue étanche.
Nous la garderons jusqu'à la belle éclaircie de 13 h. Déjeuner et séchage de tente ...
Plus nous approchons du camping, plus nous observons le ciel qui devient menaçant.
Notre motivation nous a permis de planter le camp juste avant l'orage.
Dans ces regions marécageuses, le choix du lieu peut s'avérer compliqué.
Eh bien, nous avons mal choisi. En 20 minutes, tout était mouillé, trempé.

Nous avons dû déplacer la tente inondée, sécher l'intérieur, sécher les matelas. Rien que du plaisir. Et diner de nuit ...

Le lendemain, un petit rayon de soleil bienfaisant.

Sainte Augustine

Charmante petite ville, touristique et très chère !!!

Atlantique, de nouveau

Sa force, son énergie, son mouvement et le bruit incessant des vagues.
C'est toujours un plaisir de longer l'océan.

vendredi 20 avril 2018

Au soleil couchant

Un camping au bord du lac Saint George, un camping comme nous les aimons.
Accueillant, sympathique, pas trop sophistiqué, où les campeurs communiquent pour le plaisir de parler de la pluie et du beau temps.

Pertes et fracas

Pendant un aussi long voyage, on perd, on use et on casse !

Perdu

Ce sont les routes défoncées qui nous ont pris une paire de lunettes de soleil, un compteur, un bidon d’eau. Le vent nous a volé une de nos cartes.

Une cuiller et un couteau ont disparu, oubliés certainement…

Usé

Nos chaussures, nos chaussettes sont usées, trouées, nos vêtements ternis par le soleil.

Cassé

Nos vélos sont bien fatigués. Ils auraient besoin d’un passage au stand pour changer quelques pièces.

Nos sacoches ont souffert. Celles de Dong partent en lambeaux, les attaches ont cassé, un remplacement était nécessaire. Celles de Ding ont perdu leur couleur.

La sacoche de guidon de François tient avec une corde de violoncelle, car l’attache a cédé, un soir où nous roulions de nuit à Cuba… les trous sont terribles !

On a mis une rustine sur un matelas.

La tente tient bon, les arceaux sont déformés par le vent, et la colle bouche les petits trous.

Le GPS et un appareil photo ont rendu l’âme aux USA… on a remplacé.

En voyage, il faut être bricoleur, astucieux, débrouillard.

Nous avions pris de quoi réparer, mais des situations inédites nous ont pris de court.

Et là, c’est l’imagination et le sens pratique qui permettent de parer au plus pressé!

Verte Floride

Quand on traverse la Floride du Sud au Nord, on découvre une campagne verdoyante, des vergers d'agrumes, des canaux, des rivières, des lacs et quelques ranchs. Nous y avons trouvé des routes paisibles loin de l'agitation de Miami et ce Orlando.
Une autre facette de la Floride.

Sur le vif