Arrivés à St Augustine après un périple de 1100 km en 17 jours, nous pouvons dire que la Floride nous aura apporté un lot de surprises et de difficultés que nous n’imaginions pas.
Si la voiture reste comme toujours notre plus gros prédateur, qu'elle n'a pas été notre stupeur de côtoyer alligators, serpents en quantités, iguanes, tortues, grands échassiers, opossums et tatous.
La Floride c'est un gigantesque marais où une faune peu habituelle prolifère. La chaleur y est étouffante coupée souvent par des orages violents. On en a fait les frais !
Dormir, aura été notre plus gros souci. Du camp sauvage monté à la nuit noire, à l’hôtel un peu cher pour notre bourse de voyage au milieu de villas luxueuses, nous testerons aussi l'hôtel de “charme” au coeur de Miami à 10h le soir après nous être fait refoulés 7 fois. Des lieux magiques se sont offerts à nous en pleine nature ainsi qu’un accueil spontané. Une vraie vie de nomades !!
La jungle urbaine de Miami ou d’Orlando n'a rien à envier à la jungle des everglades. Il est triste néanmoins de voir l'homme défricher, assécher, détruire ces marais pour construire des milliers de maisons toutes uniformes, sans âmes extérieures, à l'image de leur plan de ville au carré. Nature dénaturée où tout pousse avec une étonnante facilité où l'homme fafrique du standard.
Ici l'argent est roi et pour s'en convaincre il faut traverser Miami ou passer à côté des somptueuses villas au bord des lacs. Cependant ces gigantesques maisons brillent rarement par le bon goût. Rien à voir avec la côte ouest des USA.
La diaspora cubaine est impressionnante et souvent on se demande dans quel pays l'on est tellement l'Espagnol est parlé.
Le parc automobile lui aussi est rutilant. Des pickups souvent démesurés côtoient des voitures sportives. Ici, tout est surmultiplié.
Le niveau de vie est incroyablement élevé, la vie vraiment chère. Nous serons contents d'avoir notre petite tente et aussi de pouvoir cuisiner.
Cependant, comme toujours en Amérique, les gens sont gentils. Il n'y a jamais de clôture devant les maisons et on ne compte pas le nombre de pique niques que nous avons fait sous l'ombre des arbres devant des propriétés où on nous a offert eau, biscuits et aussi porté intérêt, gentillesse sur notre voyage.
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